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Publié le 20/03/2019 Par Dominique Primault

Pendant les quatorze heures de débat, la CFDT a tenté d’apporter des améliorations au texte. Avec l’Unsa, elle a été l’une des seules organisations à déposer des amendements, 94 précisément. Le secrétaire d’État Olivier Dussopt en a retenu une trentaine. « Notre stratégie a été payante, explique Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques. Nous avons fait évoluer le plus de points possible mais pas assez pour remettre en cause un équilibre global du texte qui ne nous convient pas. » Le gouvernement n’a pas renoncé à certaines des lignes rouges fixées par la délégation CFDT : il a refusé de revenir sur ses positions relatives aux instances traitant des questions individuelles (les commissions administratives paritaires), de restreindre le recours au contrat ; n’est pas allé suffisamment loin dans la lutte contre la précarité, sur les garanties encadrant le contrat de mission et ne s’est pas engagé sur la participation des employeurs à la protection sociale complémentaire.

L’engagement de la CFDT reste intact

« Le calendrier très serré des négociations a constitué une forte contrainte », regrette Mylène Jacquot, qui a réclamé d’accorder plus de temps à la discussion. Mais l’engagement de la CFDT reste intact. Une mobilisation est prévue le 27 mars, jour de l’examen du projet de loi par le Conseil des ministres. « Elle se poursuivra auprès des parlementaires pour défendre et améliorer les droits des agents, quel que soit leur statut. »

Tag(s) : #contractuel(le)s, #organismes consultatifs, #revendications, #santé au travail
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